2018 verra la poursuite des chantiers entamés, à Chalampé. D’autres seront lancés mais certains projets doivent être revus. C’est notamment le cas du club-house du rugby club et du foyer paroissial.
À Chalampé, la réception de Nouvel An suit un rituel bien établi. Avant de pénétrer dans la grande salle des Galets, dans le hall d’entrée, les invités ont l’occasion d’échanger les vœux d’abord avec leur maire Martine Laemlin, puis avec ses adjoints et, enfin, avec l’ensemble des conseillers municipaux.
Pour certains points, Martine Laemlin a laissé la parole à l’adjoint en charge du dossier. Et le dossier le plus préoccupant est celui du futur club-house du rugby club. Lors de sa séance du 22 mai 2017, le conseil municipal avait adopté l’avant-projet définitif et la dépense, soit un peu plus d’un million d’euros, avait été inscrite au budget. « Mais ces travaux ne pourront pas se réaliser , a regretté le maire. Le permis de construire a été refusé. Nous allons devoir élaborer un autre projet. »
En cause, les contraintes du PPRT (Plan de prévention des risques technologiques). Martine Laemlin reste déterminée : « Nous trouverons une solution, un nouveau club-house se fera. Le rugby est important pour notre village et son rayonnement va bien au-delà. »
Autre projet retoqué, l’aménagement de l’ancienne mairie également prévu. Quant au foyer paroissial, il ne sera pas possible de l’agrandir, a indiqué le maire, mais des mises aux normes seront réalisées afin de garantir la sécurité des usagers en cas d’accident chimique.
En conclusion, Martine Laemlin a fait remarquer que « Chalampé a certes des moyens financiers, mais le revers de la médaille c’est le PPRT ».