Le RC Saint-Louis a accueilli le premier tournoi des écoles de rugby haut-rhinoises de la saison. Un succès. Avec le beau temps !
Les stades du Pêcheur et de l’Au, à Saint-Louis, ont vu s’affronter 257 jeunes rugbymen, samedi après-midi à Saint-Louis, pour une petite trentaine d’équipes ; c’était le premier tournoi des écoles de rugby haut-rhinoises. Les huit clubs étaient représentés, à savoir Chalampé, Colmar, Ensisheim, Mulhouse, Peugeot, Saint-Louis, Thann et le PARC.
Dès 14 h 30, les consignes étaient données, les équipes réparties sur les aires de jeux. Et les matches étaient lancés. « Le but n’est pas d’écraser l’adversaire. Ainsi, dès que cinq essais sont marqués par une équipe, on fait entrer les remplaçants, voire on mélange les deux équipes pour rééquilibrer la partie. » C’est Jean-Pierre Schweitzer qui parle. Vice-président du RC Saint-Louis, il avait aussi une vue d’ensemble sur la journée, comme responsable des jeunes (depuis 1994 !).
Sur le terrain, tout s’organise. Et les organisateurs s’adaptent. Chez les -11, il n’y a pas d’équipe III pour Colmar ? « On les met forfaits pour la III, ce n’est pas grave. » Les plus petits, les moins de sept ans, semblent parfois un peu perdus. Et quand un rouge et blanc plaque un autre rouge et blanc, ou quand il va aplatir son ballon dans sa propre zone d’en-but, les parents massés le long de la ligne sourient et poursuivent leurs encouragements. Il faut que les jeunes apprennent !
« C’est un des buts de la journée », confirme Jean-Pierre Schweitzer. Il n’y a en effet pas de championnat pour les écoles de rugby, et les tournois comme celui de Saint-Louis permettent une certaine émulation entre les jeunes. C’est l’occasion pour les entraîneurs de mesurer le niveau de leurs troupes et, éventuellement, de corriger le tir dans les secteurs de jeu qui pèchent par trop.
Jean-Pierre Schweitzer est un homme heureux : ses écoles de rugby (il en est aussi le responsable départemental), ont fait le plein. « Au début des tournois, en 2003, nous avions à peine plus de 200 jeunes. Avec les -13 et les -15. Donc deux catégories en plus. Aujourd’hui, nous avons plus de 260 licenciés. Sans les -13 et les -15. »
C’est important pour plusieurs raisons. Mais voici la principale : créer un effet de masse. Des équipes plus solides. Et donc d’augmenter le niveau général en Alsace-Lorraine. « Cela nous donne de quoi alimenter en jeunes les équipes seniors. » Jean-Pierre Schweitzer en sait quelque chose, lui qui voit aujourd’hui plusieurs jeunes formés dès 1994 au sein du club animer les équipes seniors.