Le beach rugby est mixte, et les filles ne s’en laissent pas conter.
Il y avait un peu de déception hier matin aux abords du stade des Sablofolies, à Ensisheim. Un peu de déception parce que quatre équipes seulement ont disputé le premier tournoi des Sablofolies 2018 : le beach rugby, alors qu’elles étaient neuf l’an passé. La faute à qui, à quoi ? À beaucoup de choses, estime le président Raymond Miesch : la fête des pères, une météo un peu incertaine (mais on en a l’habitude pour le rugby à Ensisheim), la Coupe du monde de football… Et puis, deux équipes phares n’ont pas pu venir : les Sapeurs-pompiers d’Ensisheim et les copains lillois de Flavio Lizzi, empêchés. Tant pis. On a fait avec ce qu’on avait. Le sable était bon, l’esprit aussi. Les matches se sont déroulés dans une excellente ambiance, sans trop de pression.
La satisfaction est venue, une nouvelle fois, des jeunes. On sait que Raymond Miesch y attache beaucoup d’importance. Sept équipes de U6 à U12 ont occupé les terrains tout au long de l’après-midi de samedi, des équipes de Chalampé, de Peugeot et d’Ensisheim. Et là, ça y allait. La générosité des jeunes n’est plus à prouver.
L’après-midi s’est terminée autour d’une excellente paella, dans une non moins excellente ambiance, si bien que quelques-uns avaient les yeux encore cernés dimanche matin, après une nuit relativement courte. Si les élus d’Ensisheim ont bien entendu fait acte de présence aussi bien samedi que dimanche, le club a aussi pu se réjouir du passage et de la participation au dîner de Bernard Hellmann, le président du comité départemental de rugby, toujours content de venir faire la fête avec ses amis d’Ensisheim.